La réforme 2003 de la décentralisation
Réuni le 17 mars 2003, sur
convocation du Président de
La loi constitutionnelle n°
2003-276 du 28 mars 2003 relative à l’organisation décentralisée de
Depuis les grandes lois de
décentralisation de 1982 et 1983, l’organisation des pouvoirs publics français
était de fait décentralisée, cela allait jusqu’à présent sans dire, mais cela
désormais va mieux en le disant, c’est-à-dire après l’avoir inscrit dans le
texte de la loi fondamentale de
C’est cette dernière
affirmation du caractère unitaire et indivisible de
L’examen de la réforme
constitutionnelle dont il s’agit fait l’objet de l’étude accessible en suivant
le lien installé ci-après :
csjur : La réforme 2003 de la décentralisation.
La première partie (1) de
cette étude examine la nécessité d’une véritable assise constitutionnelle pour
une modernisation effective de la décentralisation en France.
Sa deuxième partie (2)
traite des grandes lignes de la réforme constitutionnelle présentée par le
Gouvernement au Parlement au début de la session ordinaire 2002-2003, tant en
ce qui concerne le droit de la décentralisation en vigueur en métropole que
celui qui était établi pour l’outre-mer.
Les innovations juridiques
introduites par la loi constitutionnelle du 28 mars 2003, concernant les
expérimentations nationales ou locales dans les domaines normatifs, la constitutionnalisation
des régions, l’adoption en matière de décentralisation d’un principe de
subsidiarité à la française, la consécration d’un pouvoir réglementaire
spécifique des collectivités territoriales, le renforcement de la démocratie
citoyenne au niveau local, l’inscription dans
La rénovation complète du
droit de la décentralisation applicable outre-mer fait l’objet de la quatrième
et dernière partie (4) de cette étude portant sur l’examen par les deux
chambres parlementaires des dispositions des articles 7 à 11 du projet de loi
constitutionnelle.
Les articles 1er
à 6 et les articles 7 à 11 du projet de loi constitutionnelle correspondent
désormais, respectivement, aux articles 1er à 7, et 8 à 12, de la
loi constitutionnelle du 28 mars 2003.
Les discussions du projet de
texte devant le Parlement ont reflété dans l’ensemble un relatif consensus. A
la suite de la première lecture du Sénat saisi initialement, une seule lecture
aura été nécessaire pour l’Assemblée nationale, la deuxième lecture du Sénat
s’étant pour sa part résumée à adopter sans aucun autre amendement les
modifications introduites par l’autre assemblée.
Pour la première fois dans
l’histoire de
En réponse, le 26 mars 2003,
le Conseil constitutionnel a conclu évidemment qu’ il « ne tient ni de
l’article 61 relatif à la compétence du Conseil constitutionnel, ni de
l’article 89, relatif aux modalités de révision de
Manifestation
d’enseignants à Lille contre la décentralisation le 30 mai 2003
La loi n° 2004-809 du 13
août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, intervenue dans le
cadre de la réforme constitutionnelle dont il s’agit, a fait l’objet d’une
importante circulaire générale d’application en date du 10 septembre 2004, accessible
en suivant le lien installé ci-après :
csjur : L’application de la loi n° 2004-809 du 13
août 2004.
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